- antinomique
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• 1853; de antinomie♦ Se dit de deux lois, de deux principes qui forment une antinomie. ⇒ contradictoire, contraire, opposé. ⊗ CONTR. Concordant.Synonymes :- opposéContraires :- cohérentantinomiqueadj. Qui présente une antinomie.⇒ANTINOMIQUE, adj.Qui crée une antinomie, une opposition, quelquefois une contradiction :• 1. Il n'y avait jamais eu de vision byzantine, mais un style byzantin; et, malgré l'apparente transition romane, ce style et le gothique, en 1300, étaient antinomiques.MALRAUX, Les Voix du silence, 1951, p. 257.• 2. La durée, ce matin, possède, dirait-on, deux faces antinomiques qui mutuellement se réfutent et se nient.A. ARNOUX, Double chance, 1958, p. 199.— Lang. littér. Fortement contrasté :• 3. L'homme avait une expression (...) curieusement antinomique ...J. DE LA VARENDE, Les Gentilshommes, 1948, p. 66.Rem. Attesté depuis LA CHÂTRE t. 1 1853 ds la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle; dér. du rad. de antinomie, sens philos., suff. -ique.DÉR. Antinomiquement, (1847, BALZAC, Splendeurs et misères des courtisanes, p. 272; suff. -ment2). adv.D'une manière antinomique. Magistrat inférieur appelé très antinomiquement officier de paix (BALZAC, supra). Attesté ds Lar. 19e, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill.PRONONC. :[
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STAT. — Fréq. abs. littér. : Antinomique. 30. Antinomiquement. 2.BBG. — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 356.antinomique [ɑ̃tinɔmik] adj.ÉTYM. 1853, mais antérieur (→ Antinomiquement); de antinomie.❖♦ Didact. ou littér. Se dit de deux lois, de deux principes qui forment une antinomie. ⇒ Contradictoire, contraire, opposé.0 Cela ressemblait aussi à une cloison dérisoire, compartimentant deux éléments antinomiques, sans que rien ne pût motiver cet agencement (…)J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, p. 34.❖CONTR. Concordant.DÉR. Antinomiquement.
Encyclopédie Universelle. 2012.